La parole désarticulée. Le cas d'une enfant psychotique
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La parole révèle la structure, dans la psychose plus que dans la névrose, car si le névrosé dit : « Je suis malade », le psychotique fera en sorte de convaincre qu’il ne l’est pas, mais le langage, « qu’il n’habite pas » selon Lacan, le trahit. Le cas de Rosa, suivie durant son enfance et une partie de son adolescence, illustre cet étrangéité du psychotique par rapport au langage, ce décalage dans la parole provoque la perplexité et l’incompréhension chez son interlocuteur. Malgré une scolarité plutôt bonne, mais en dents de scie, ses camarades, ses parents et ses enseignants savent que quelque chose ne tourne pas rond chez Rosa.
Speech reveals structure, in psychosis more so than in neurosis : while the neurotic tells us “I am ill”, the psychotic will try to convince us he is not. Yet language, which, as Lacan says, “he does not inhabit”, necessarily gives him away. The case of Rosa, in psychoanalytic treatment throughout her childhood and part of her adolescence, illustrates the psychotic’s “foreignness” vis-à-vis language and the slippage in speech which causes confusion and incomprehension in his interlocutors.
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