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Le foodporn – littéralement « pornographie alimentaire » – connaît un succès depuis les années 2000. Dans ce rapport à l’image, le foodporn s’adresse à la pulsion scopique, espérant pousser le consommateur à l’acte. Mais qu’est-ce que le foodporn traduit de notre époque contemporaine, cernée entre une société de l’image et une société de la démesure, de l’excès (hypermodernité) ? Qu’en est-il d’un certain rapport à la « jouissance » – celle évoquée par la sociologie évoquant une société superlative, « hors limite » ; comme celle évoquée par Lacan, entendue comme cette tentative permanente d’outrepasser les limites du principe de plaisir ?

Foodporn – literally “alimentary pornography” has been successful since the 2000s. In its relation with the image, foodporn addresses the scopic drive, aiming to push the consumer to the act. What does foodporn translate from our contemporary moment, surrounded by a society of image and immoderation and excess (hypermodernity)? What is it about a certain relation to jouissance – what is referred to by sociology as evoking a “limitless” superlative society; like that evoked by Lacan, understood as a permanent attempt to go beyond the limits of the pleasure principle?