Les politiques de l’identité comme symptôme du malaise dans le capitalisme
Type de matériel :
90
Les politiques de l’identité soutenues, depuis des années, par nombre de mouvements de gauche trouvent leur origine dans les théories postmodernistes, et dans une pratique militante qui, après 1968, envisageait de politiser la vie privée. Elles sont la conséquence non seulement de la défaite du mouvement ouvrier, mais surtout du procès du capitalisme même, qui a une incidence problématique sur les subjectivités. Face à la perte de soi et du lien avec les autres engendrée par le rapport social capitaliste, les revendications identitaires aspirent à la totalité, au détriment du sujet et de l’altérité.
Identity politics, supported for years by many left-wing movements, originates in postmodern theories, as well as in a post-1968 activism that considered making private life political. It is the consequence not only of the defeat of the labor movement, but above all of the capitalist process itself, which has a problematic impact on subjectivities. Faced with the loss of self and of ties with others as a result of the capitalist social relationship, identity-focused claims aspire to totality at the expense of the subject and alterity.
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