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Le passage de la responsabilité sociale des entreprise (RSE) à la responsabilité sociale des territoires (RST) dans le secteur de l’économie sociale et solidaire devient évident étant donné la nature fortement imbriquée des activités sur le territoire. En pratique, la RSE se met en œuvre à travers la norme ISO 26000 mais les organisations du secteur social et médico-social ne peuvent pas l’appliquer. L’étude du cas de la fondation John Bost montre que la RST contribue à générer 5 leviers de pilotage sur le territoire : la définition de plans stratégiques (1), la mobilisation de la gouvernance à l’échelle du territoire (2), l’engagement des parties prenantes (3), la performance sociale (4) et la transformation écologique (5). La performance globale s’aborde désormais sur une échelle territoriale qui permet de rassembler les parties prenantes autour de défis majeurs tels que la transition écologique, les problèmes de gouvernance, le recrutement et l’attractivité des métiers, la transformation des métiers et le financement pour pérenniser ces activités et maintenir la qualité de l’accompagnement et des soins apportés aux bénéficiaires.