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Lorsque les auteurs de Gestalt Therapy formulent l’axiome « l’organisme est indissociable de son environnement », ils s’opposent à la conception de l’Homme en psychanalyse où chaque individu incarne à lui seul l’Humain. Ils proposent ainsi un paradigme nouveau pour penser toute situation psychothérapique. Mais tout en croyant inventer une idée nouvelle, ils retrouvent intuitivement la façon « normale » dont les hommes se vivaient avant l’invention, par la civilisation européenne, de l’individu, capable de se dissocier partiellement et momentanément de son environnement. Parler d’une anthropologie gestaltiste, c’est nier cette compétence remarquable de l’organisme humain.