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L’auteur met en évidence la fonction thérapeutique des efforts d’écriture du thérapeute comme du client. Il montre que la structuration de la langue qui commence dès les reformulations orales, contribue à fracturer l’enfermement du client dans son destin. Il montre un processus qui part de l’échange libre, puis qui se concentre en une préécriture, une Gestalt, pour aboutir, par une étape de désensorcelement du client, à conjurer son malheur. De même, écrire permet la déprise du thérapeute lui-même des risques d’enlisement. Il restitue ainsi un rôle thérapeutique à la revue elle-même.

The author highlights the therapeutic function of the writing efforts of both the therapist and the client. He shows that the structuring of language, which begins with oral reformulations, contributes to fracturing the client’s self-confinement inside his/her own fate. It shows a process that starts from the free exchange that concentrates in a pre-writing, a Gestalt, and ends with breaking the spell of the client’s misfortune.Similarly, writing allows the therapist himself to break free from being bogged down in the client’s narrations. It thus restores a therapeutic role to the journal itself.