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Parce que la réalité virtuelle semble de plus en plus envisagée dans différents domaines médicaux, l'objectif de cette étude vise à préciser les conditions optimales de son utilisation auprès d'une population de femmes âgées atteintes d'un cancer du sein. Ce questionnaire a permis d'évaluer l'intérêt mais également les aspirations et les préférences immersives des personnes âgées à l'égard de ce dispositif innovant, tout en tenant compte des évolutions possibles avec l'avancée en âge (60-65 ans ; 66-69 ans, 70 ans et plus). Contre toute attente, les seniors - quelle que soit la classe d'âge - s'avèrent particulièrement favorables à la réalité virtuelle et ce, sans l'avoir concrètement expérimentée. Les patientes interrogées envisagent avant tout une immersion dans un environnement naturel (avec une préférence marquée pour les paysages de montagne) accompagné de fond musical voire de relaxation guidée. Néanmoins, soucieuses de rester concentrées sur les traitements qui leur sont prodigués, les patientes attendent surtout de la RV de réguler leurs émotions négatives (abaisser l'anxiété) et de leur permettre de s'évader des contingences douloureuses du réel. Ainsi, la réalité virtuelle doit les emmener ailleurs, dans un monde féérique, davantage que de les distraire ou les faire rire. Le pouvoir distractif, communément associé à la RV, ne semble ainsi pas plébiscité par les seniors confrontés à des soins médicaux.

Because virtual reality seems to be increasingly considered in different medical fields, the objective of this study is to define the optimal conditions for its use in a population of elderly women with breast cancer. By using a questionnaire, we evaluated the interest but also the immersive aspirations and preferences of elderly women with regard to this innovative device, taking into account the possible changes with age (60-65 years; 66-69, 70 and over). Surprisingly, older people - whatever the age group - are particularly favorable to virtual reality without actually having experienced it. The patients primarily chose immersion in a natural environment (with a marked preference for mountain landscapes) accompanied by musical background or even guided relaxation. However, because they judged important to remain focused on the treatments, the patients especially expect VR to regulate their negative emotions (lowering anxiety) and to allow them to escape from the painful contingencies of the real. Thus, virtual reality must take them into a magical world, which is more salient than to distract them or make them laugh. The distracting power, commonly associated with VR, does not seem to be the most popular reason to use with seniors facing medical care.