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RésuméEn 2009, la décision du ministère de la Famille et des aînés du Québec d’accorder des subventions à un organisme à but non lucratif ( Dr Clown) afin d’améliorer la qualité de vie des patients en milieu hospitalier ou en hébergement, va susciter de vives réactions. L’analyse de critiques formulées à cette occasion va être un point d’ancrage pour apercevoir les liens entre les façons d’intervenir auprès des personnes âgées et les constructions d’un imaginaire. Dans une telle perspective, l’imaginaire prend un sens particulier. Si le côté ludique qui semble lui associer Dr Clown n’est pas absolument exclu, il n’en constitue pas pour autant la trame de fond. Le passage par le merveilleux viendrait faciliter les débats sur des enjeux cruciaux de la société.

Re-enchanting old agesIn 2009 the decision of Québec’s Ministry of Families and Seniors [Ministère de la Famille et des Aînés du Québec] to grant an nonprofit organization ( Dr. Clown) so as to improve its patients’ quality of life in a hospital or accommodation will provoke strong reactions.The analysis of the criticism then generated will be a link to perceive the connections between the ways of intervention next to the elderly and the constructions of a collective imagination. In such a perspective, the collective imagination makes a particular sense. If the playful side that D. rClown seems to associate with it is not completely excluded, it does not, however, constitute its background. Passing through the supernatural would make the debates on the society’s crucial issues easier.