Les mots et le désordre des choses
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les mots construisent un monde qui finit parfois par nous échapper et sert le pouvoir, « l’institué ». La langue du travail social a ainsi été investie par la logique d’entreprise et nous impose une vision des hommes et des actions dans les termes du langage managérial. On peut le constater à travers des termes aussi anodins que le « projet », le « contrat » ou les « partenaires ». Nous devons nous efforcer de débusquer les enjeux idéologiques à l’œuvre derrière ces termes, qui contribuent de ce fait à l’écrasement des individus et du système.
Words build a world that sometimes escapes us and serves the power, the “inducted”. The language of social work has thus been invested by corporate logic and imposes on us a vision of men and actions in the terms of managerial language. We can see this through terms as harmless as “project”, “contract” or “partners”. We must strive to flush out the ideological issues at work behind these terms, which contribute to the destruction of individuals and the system.
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