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Dans cet article, les auteurs explorent, sans concession et avec humour, le corpus sémantique, fantasmatique, archétypal et… floral appliqué à la maladie covid-19 en se référant à une enquête sur les représentations imaginaire et symbolique actuelles. Leur questionnement débouche sur une saine écologie de l’esprit où l’individuation du Soi rejoint une prise de conscience collective et alarmante de la lutte entre Nature et Culture. Les auteurs nous situent le jour d’après le « grand enfermement » et au moment où la pandémie, toujours nocive, par cette épreuve inflationniste et inflammatoire fait vaciller la certitude de notre monde d’avant, porteur, à son insu, de la plaie purulente d’une économie mondiale attisée par notre fièvre d’explosion égotiste.