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Russell, Berkeley, et l'inscrutabilité de la matière

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 1990. Ressources en ligne : Abrégé : Le problème de la nature respective de la matière et de l’esprit occupe une place particulièrement importante dans la seconde philosophie de Russell. Dans l’espoir de réconcilier l’empirisme avec le physicalisme, et en s’appuyant sur la théorie causale de la perception, Russell, dans The Analysis of Matter (1927), propose de distinguer deux sortes d’états ou d’événements physiques : d’un côté 1. ceux que nous connaissons seulement par inference (et dont le contenu qualitatif intrinsèque nous reste étranger) 2. de l’autre, ceux que nous connaissons « de l’intérieur » par expérience directe (c’est-à-dire, en l’occurrence, les états cérébraux). Ainsi s’éclaire la formule abondamment citée, mais souvent mal comprise, selon laquelle « ce que voit le physiologiste, lorsqu’il regarde un cerveau, fait partie de son propre cerveau et non de celui qu’il examine ». L’A. aborde l’examen de la doctrine russellienne de la matière, d’une part à la lumière d’une comparaison avec l’immatérialisme de Berkeley, d’autre part, en se référant aux conceptions défendues par J. Foster en 1982 dans son livre The Case for Idealism.Abrégé : Russell, Berkeley and the inscrutability of matterThe problem of the respective natures of matter and mind occupies an especially important place in B. Russell’s second philosophy. In the hope of reconciling empiricism and physicalism, and basing himself on the causal theory of perception, Russell suggests, in The Analysis of Mind (1927, that two sorts of state or physical events are to be distinguished : firstly, those that we only know by inference (whose intrinsic qualitative content remains unknown), and secondly, those we know « from the inside » through direct experience (meaning, in this case, cerebral states). This clarifies the often quoted but frenquently misunderstood thesis according to which when a physiologist looks at the brain, what he is seeing is part of his own brain, not the brain he is examining. The author sets out to examine the Russellian doctrine of matter, on the one hand in the light of a comparison with the immaterialism of Berkeley, and on the other with reference to the concepts advanced in 1982 by J. Foster in his book The Case for Idealism.
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Le problème de la nature respective de la matière et de l’esprit occupe une place particulièrement importante dans la seconde philosophie de Russell. Dans l’espoir de réconcilier l’empirisme avec le physicalisme, et en s’appuyant sur la théorie causale de la perception, Russell, dans The Analysis of Matter (1927), propose de distinguer deux sortes d’états ou d’événements physiques : d’un côté 1. ceux que nous connaissons seulement par inference (et dont le contenu qualitatif intrinsèque nous reste étranger) 2. de l’autre, ceux que nous connaissons « de l’intérieur » par expérience directe (c’est-à-dire, en l’occurrence, les états cérébraux). Ainsi s’éclaire la formule abondamment citée, mais souvent mal comprise, selon laquelle « ce que voit le physiologiste, lorsqu’il regarde un cerveau, fait partie de son propre cerveau et non de celui qu’il examine ». L’A. aborde l’examen de la doctrine russellienne de la matière, d’une part à la lumière d’une comparaison avec l’immatérialisme de Berkeley, d’autre part, en se référant aux conceptions défendues par J. Foster en 1982 dans son livre The Case for Idealism.

Russell, Berkeley and the inscrutability of matterThe problem of the respective natures of matter and mind occupies an especially important place in B. Russell’s second philosophy. In the hope of reconciling empiricism and physicalism, and basing himself on the causal theory of perception, Russell suggests, in The Analysis of Mind (1927, that two sorts of state or physical events are to be distinguished : firstly, those that we only know by inference (whose intrinsic qualitative content remains unknown), and secondly, those we know « from the inside » through direct experience (meaning, in this case, cerebral states). This clarifies the often quoted but frenquently misunderstood thesis according to which when a physiologist looks at the brain, what he is seeing is part of his own brain, not the brain he is examining. The author sets out to examine the Russellian doctrine of matter, on the one hand in the light of a comparison with the immaterialism of Berkeley, and on the other with reference to the concepts advanced in 1982 by J. Foster in his book The Case for Idealism.

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