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De 1649 à 1653, Bordeaux fut le second foyer frondeur en France. Le Parlement de la ville joua un rôle considérable, conduisant la révolte initiale, mais bientôt, avec l’arrivée des princes à Bordeaux, la cour perdit son rôle moteur au point d’être progressivement disqualifiée. Revisiter la fronde parlementaire bordelaise à travers le prisme de l’échec conduit à considérer le mouvement d’ensemble, la temporalité de l’échec, et les raisons qui menèrent la compagnie et ses membres du Colisée à la Roche Tarpéienne. En outre, la Fronde constitua un tel traumatisme qu’il convient d’envisager la diversité des réactions des parties prenantes, du déni parlementaire à la mémoire longue monarchique.

Between 1649 and 1653, Bordeaux was the second largest Fronde centre in France. The city parliament played a significant role by initiating the first uprising. However the arrival of the princes in Bordeaux meant that the parliamentary court soon lost its prominence to the point of losing almost all authority. Re-visiting the parliamentary Fronde through the prism of failure enables us to consider the broader picture, the temporality of failure, and the reasons which led the company and its members from Capitol to Tarpeian Rock. Furthermore, the Fronde caused such deep wounds that one must envisage the diversity of the reactions of individual parties, from parliamentary denial to the long monarchic memory.