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Trivialement, on oppose une médecine scientifique qui se concentrerait sur les moyens curatifs du soin à des pratiques de soins plus douces, attentives à l’importance de la relation d’aide, de soutien, de care. Cette approximation laisse penser que la laïcité encouragerait une approche technique et scientifique de la maladie, rationnelle et positive, nécessairement matérialiste. Or la prise en compte, dans un cadre laïque, des besoins spirituels des malades ne force-t-elle pas à penser autrement que dans une opposition, l’articulation religions/laïcité à l’hôpital ?

Trivially, scientific medicine, with its focus on curative means, is often opposed to alternative methods of health care, more attentive to the importance of the relationship of help, support and care. This approximation illustrates the belief that secularity encourages a technical and scientific approach to illness; one that is rational, positive and necessarily materialistic. However, in the secular context of a hospital, the consideration of a patient’s spiritual needs requires us to approach the articulation between religions / secularity as something other than opposition?