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Du musée-écrin au musée-objet

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2011. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les musées contemporains sont en pleine mutation, ils passent du statut de « temples de l’art et de la culture » à celui de pourvoyeurs d’activités culturelles et ludiques. Censés instruire, ils s’engagent dans la voie controversée de plaire en vue d’exister, le but ultime étant de drainer le plus de « clients » possible pour assurer la continuation. Et dans la mouvance, ils n’hésitent pas à s’exporter au même titre que les enseignes commerciales vers des cités-nations à la recherche d’une « présence » sur la mappemonde globalisée. Le Louvre-Abou Dabi est un exemple saillant de cette tendance mondialisée, tout comme Guggenheim, il devient un jalon mobile de l’art et de la culture. Dans cette phénoménologie de « l’existence par l’architecture », les œuvres architecturales deviennent des objets-outils de notoriété et de communication, plus inhérents au marketing qu’à la culture. Mais quelle part d’intérêt va pour les collections dans ce nouveau statut du musée ou le bâtiment est à lui seul un gage d’existence et de contemporanéité ? Et dans quelle mesure, la part de responsabilité publique qui incombe aux musées dans le développement culturel de la collectivité, risque-t-elle d’être compromise par les lois du marché ?Abrégé : Museums, from display cases to objects in themselvesContemporary museums are rapidly evolving from “temples of art and culture” to providers of cultural and recreational activities. Although supposed to be instructive, they are embarking on a controversial policy of pleasing the public in order to exist, the ultimate aim being to draw as many “customers” as possible to secure their future. And in pursuing these aims, they have been exporting themselves, just like any commercial brand, to nation-cities seeking a “place” on the globalised map. The Abu Dhabi Louvre is a striking example of this global trend, as is the Guggenheim, which has now become a movable landmark in the arts and culture landscape. This phenomenon of “existence through architecture” is turning architectural works into objects as well as tools to enhance communication and notoriety, a development that has more to do with marketing than with culture. But given this new status, where the building itself guarantees the museum’s existence and contemporaneity, how much interest is there in its collections? And to what extent is every museum’s share of public responsibility for collective cultural development likely to compromised by “market forces”?
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Les musées contemporains sont en pleine mutation, ils passent du statut de « temples de l’art et de la culture » à celui de pourvoyeurs d’activités culturelles et ludiques. Censés instruire, ils s’engagent dans la voie controversée de plaire en vue d’exister, le but ultime étant de drainer le plus de « clients » possible pour assurer la continuation. Et dans la mouvance, ils n’hésitent pas à s’exporter au même titre que les enseignes commerciales vers des cités-nations à la recherche d’une « présence » sur la mappemonde globalisée. Le Louvre-Abou Dabi est un exemple saillant de cette tendance mondialisée, tout comme Guggenheim, il devient un jalon mobile de l’art et de la culture. Dans cette phénoménologie de « l’existence par l’architecture », les œuvres architecturales deviennent des objets-outils de notoriété et de communication, plus inhérents au marketing qu’à la culture. Mais quelle part d’intérêt va pour les collections dans ce nouveau statut du musée ou le bâtiment est à lui seul un gage d’existence et de contemporanéité ? Et dans quelle mesure, la part de responsabilité publique qui incombe aux musées dans le développement culturel de la collectivité, risque-t-elle d’être compromise par les lois du marché ?

Museums, from display cases to objects in themselvesContemporary museums are rapidly evolving from “temples of art and culture” to providers of cultural and recreational activities. Although supposed to be instructive, they are embarking on a controversial policy of pleasing the public in order to exist, the ultimate aim being to draw as many “customers” as possible to secure their future. And in pursuing these aims, they have been exporting themselves, just like any commercial brand, to nation-cities seeking a “place” on the globalised map. The Abu Dhabi Louvre is a striking example of this global trend, as is the Guggenheim, which has now become a movable landmark in the arts and culture landscape. This phenomenon of “existence through architecture” is turning architectural works into objects as well as tools to enhance communication and notoriety, a development that has more to do with marketing than with culture. But given this new status, where the building itself guarantees the museum’s existence and contemporaneity, how much interest is there in its collections? And to what extent is every museum’s share of public responsibility for collective cultural development likely to compromised by “market forces”?

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