Tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas
Type de matériel :
- cancer du pancréas
- lésion précancéreuse
- TIPMP
- surveillance
- écho-endoscopie
- lésion kystique du pancréas
- cancer du pancréas
- lésion précancéreuse
- TIPMP
- surveillance
- écho-endoscopie
- lésion kystique du pancréas
- endoscopic ultra sound
- cystic lesion
- IPMN
- follow-up
- pancreatic cancer
- precancerous lesion
- endoscopic ultra sound
- cystic lesion
- IPMN
- follow-up
- pancreatic cancer
- precancerous lesion
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Intraductal papillary mucinous neoplasms of the pancreas (IPMN) are precancerous cystic lesions involving main or branch ducts. The discovery is mainly fortuitous, thanks to advances in conventional imaging performances. The prevalence is estimated < 10% in the general population more than 60 year old. A minority of patients will develop invasive lesions (< 4%), however 3 reasons justify a cautious follow-up: 1) high rate of mortality of pancreatic cancer, 2) the lack of tools to diagnose the dysplasia grade, 3) the absence of knowledge's regarding the risk factors of invasive lesions in order to select the population at risk. This follow-up is expensive (no study confirmed the cost effectiveness of the protocols) and imperfect (risk of interval cancer). However gastroenterologists have to combine the different types of imaging procedures to make an accurate diagnosis and to propose the adapted treatment and follow up. A surgical resection is recommended in case of criteria of high risk of malignancy and has to be discussed in case of worrisome features according to the age and co-morbidities of the patients.
Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) sont des lésions kystiques pré-cancéreuses développées aux dépends des canaux pancréatiques (principal ou secondaires), de découverte majoritairement fortuite. Leur prévalence est probablement très élevée et est estimée à > 10 % de la population âgée de plus de 60 ans. Seule une très faible partie de ces patients auront des lésions évolutives et potentiellement invasives (< 4 %). Cependant, une politique de surveillance est proposée par tous les experts et pour tous car : a) nous ne disposons pas encore d’outils diagnostiques sensibles et spécifiques quant au grade de dysplasie des lésions ; b) le pronostic du cancer du pancréas est toujours aussi sombre. Ce suivi est toujours l’objet de débat car il est coûteux, potentiellement invasif (en cas d’usage répété de l’échoendoscopie nécessitant une anesthésie générale) et imparfait (développement de cancers d’intervalle entre deux examens de surveillance). Une résection est indiquée sans réserve en cas de signes à haut risque de malignité, elle doit être discutée en cas de signes d’inquiétude selon l’âge et les comorbidités du patient.
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