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Family adenomatous polyposis is almost always associated with duodenal and often papillary damage. The cumulative risk of duodenal adenocarcinoma reaches 7% and warrants annual endoscopic surveillance. The endoscopic evaluation should use the Spigelman classification, the purpose of which is to allow monitoring, and to evaluate the possible effectiveness of endoscopic treatment and the prediction of a cancer risk, frequently encountered in the case of stage IV. The study of the duodenum requires the use of an axial gastroscope, a duodenoscope and chromo endoscopy with indigo carmin. Surveillance should start between 20 and 25 years of age and the rate of endoscopy depends on Spigelman's score. Classically, a stage IV disease should be discussed with a surgeon. However, it has been shown that management in an expert center, during which a resection strategy using mucosectomy and argon plasma destruction is effective in limiting the use of surgery. Papilla involvement is the major difficulty in endoscopic management. Papillary biopsies have poor predictive value for the diagnosis of high-grade dysplasia and the Spigelman score does not take into account this specific impairment. Endoscopic ampullectomy is indicated for high-grade dysplasia but is associated with a high risk of recurrence. Duodenectomy or a duodenopancreatectomy is sometimes decided when endoscopic treatment no longer provides sufficient control of the cancer risk.

La polypose adénomateuse familiale est presque toujours associée à une atteinte duodénale et souvent de la papille. Le risque cumulé d’adénocarcinome duodénal atteint 7 % et justifie une surveillance endoscopique annuelle. L’évaluation endoscopique doit utiliser la classification de Spigelman, dont le but est de permettre le suivi, l’évaluation de l’efficacité éventuelle d’un traitement endoscopique et la prédiction d’un risque de cancer, fréquemment rencontré en cas de stade IV. L’étude du duodénum nécessite l’utilisation d’un gastroscope, d’un duodénoscope, voire d’un coloscope, et d’indigo carmin. La surveillance doit démarrer entre 20 et 25 ans et le rythme des endoscopies dépend du score de Spigelman. Classiquement, une atteinte de stade IV doit faire discuter une chirurgie. Toutefois, il est démontré qu’une prise en charge en centre expert au cours de laquelle une stratégie de résection par mucosectomie et destruction par plasma d’argon, serait efficace pour limiter le recours à la chirurgie. L’atteinte de la papille est la difficulté majeure de la prise en charge endoscopique. Les biopsies papillaires ont une mauvaise valeur prédictive pour le diagnostic de la dysplasie de haut grade et le score de Spigelman ne tient pas compte de cette atteinte spécifique. Une ampullectomie endoscopique est indiquée en cas de dysplasie de haut grade mais est associée à un risque de récidive élevé. Une chirurgie à type de duodénectomie ou de duodénopancréatectomie céphalique est donc parfois décidée lorsque le traitement endoscopique ne permet pas un contrôle suffisant de l’atteinte duodénale.