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Déchiffrer les stéréotypes de genre aux guichets de l’asile

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Un entretien de détermination de statut de réfugié ne dure que quelques heures. Dans la plupart des cas les demandeurs d’asile attendent pourtant ce moment pendant des années. Des années pendant lesquelles il convient de se préparer, de glaner le plus d’informations possible pour que cet entretien soit un succès. Quand on a fui une région en guerre, il faut savoir prouver qu’on y a réellement habité ; quand on a été persécuté pour ses opinions politiques, il faut montrer l’historique de cet engagement. Quand on a été chassé à cause de son orientation sexuelle, qu’attendent les agents de l’asile ? C’est la question que se posent de jeunes gambiens et gambiennes demandant la protection du HCR à Dakar après avoir fui des violences homophobes. Alors qu’ils.elles doivent déjouer les discriminations quotidiennes de Sénégalais.es pour qui les homosexuel.les sont de « mauvais.es africain.es » et musulman.es, les jeunes queer de Gambie se demandent si les agents de l’asile ont les mêmes stéréotypes. Pour tenter de cerner ces derniers, les apirant.es à l’asile utilisent les réseaux sociaux pour demander conseil à ceux et celles qui ont, avant eux.elles, réussi à accéder au statut de réfugié « LGBT ».Abrégé : The interview that determines whether a person will be granted refugee status lasts only a few hours. However, in most cases, asylum seekers may well have been awaiting that moment for years. During those years, it is advisable to prepare oneself by gathering as much information as possible in order to increase the chances that the interview will be successful. Those who have fled from war zones have to prove that they had really lived in them ; those who have been persecuted for their political opinions must show the history of their commitment. What do immigration agents want to know about those who have been driven from their countries because of their sexual orientation ? This is the question asked by young men and women from Gambia, who have fled homophobic violence and are seeking the protection of the UNHCR in Dakar. Since they have had to deal on a daily basis with discrimination by many Senegalese – who consider gays and lesbians to be “bad” Africans and Muslims – queer youth from Gambia wonder whether immigration agents will have the same stereotypes. To try to get a sense of these stereotypes, these asylum seekers use social networking to connect with others who have already succeeded in being granted “LGBT refugee” status.
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Un entretien de détermination de statut de réfugié ne dure que quelques heures. Dans la plupart des cas les demandeurs d’asile attendent pourtant ce moment pendant des années. Des années pendant lesquelles il convient de se préparer, de glaner le plus d’informations possible pour que cet entretien soit un succès. Quand on a fui une région en guerre, il faut savoir prouver qu’on y a réellement habité ; quand on a été persécuté pour ses opinions politiques, il faut montrer l’historique de cet engagement. Quand on a été chassé à cause de son orientation sexuelle, qu’attendent les agents de l’asile ? C’est la question que se posent de jeunes gambiens et gambiennes demandant la protection du HCR à Dakar après avoir fui des violences homophobes. Alors qu’ils.elles doivent déjouer les discriminations quotidiennes de Sénégalais.es pour qui les homosexuel.les sont de « mauvais.es africain.es » et musulman.es, les jeunes queer de Gambie se demandent si les agents de l’asile ont les mêmes stéréotypes. Pour tenter de cerner ces derniers, les apirant.es à l’asile utilisent les réseaux sociaux pour demander conseil à ceux et celles qui ont, avant eux.elles, réussi à accéder au statut de réfugié « LGBT ».

The interview that determines whether a person will be granted refugee status lasts only a few hours. However, in most cases, asylum seekers may well have been awaiting that moment for years. During those years, it is advisable to prepare oneself by gathering as much information as possible in order to increase the chances that the interview will be successful. Those who have fled from war zones have to prove that they had really lived in them ; those who have been persecuted for their political opinions must show the history of their commitment. What do immigration agents want to know about those who have been driven from their countries because of their sexual orientation ? This is the question asked by young men and women from Gambia, who have fled homophobic violence and are seeking the protection of the UNHCR in Dakar. Since they have had to deal on a daily basis with discrimination by many Senegalese – who consider gays and lesbians to be “bad” Africans and Muslims – queer youth from Gambia wonder whether immigration agents will have the same stereotypes. To try to get a sense of these stereotypes, these asylum seekers use social networking to connect with others who have already succeeded in being granted “LGBT refugee” status.

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