Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

Le Serpent biblique : modes d’emploi ou « quand la Bête fait l’Ange »

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2014. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La Femme divinisée, sous forme de déesse-mère, et le Serpent, forme empruntée par le plus ancien des dieux masculins, émergent comme figures primordiales dans la plupart des religions. Ces deux archétypes sont aussi présents dès le début de la Bible, avec des variantes dans leur statut : la Femme n’est que femme, naïve et peu résistante à la tentation, et le serpent est un rusé menteur, dont le christianisme fera le réceptacle du Démon. Une secte gnostique des débuts du christianisme, les « ophites » ou adeptes du culte du Serpent, changent les données en faisant du serpent la forme visible empruntée par Dieu pour inciter les hommes à la connaissance, que veut leur interdire le Démon. Ève, la Vie (Havva) mère de tous les vivants, devient ainsi la première initiée à la religion du vrai Dieu. Ce courant transforme la perception de certaines figures communément négatives de la Bible, comme celle de Caïn ; ou encore de Judas, comme l’a révélé la récente édition en 2006 de l ’Évangile de Judas. L’existence de cette pensée paradoxale fait apparaître la malléabilité du symbolisme lié à l’animal, en rapport avec les sentiments contradictoires éprouvés par l’espèce humaine à l’égard de la « zoosphère ». Si l’homme qui veut faire l’ange peut faire la bête, la Bête peut recevoir la voix de l’Ange, messager (angelos) de la parole (logos) céleste.Abrégé : Two primary figures emerge in most religions: the divinised Woman, in the shape of the goddess-mother, and the Snake, a shape taken by the most ancient of male gods. These two archetypes are also present from the beginning in the Bible, with variances in their status: the Woman is only woman, naive and not much able to resist temptation, and the snake is a cunning liar, whom Christianism will turn into the receptacle for the Demon. The « ophites », or worshipers of the Snake, a gnostic sect from the beginnings of Christianism, changed the rules by making the snake the visible shape God is taking to incite men to search for knowledge, which the Demon wants to keep away from them. Thus Eve, or Life (Havva), mother of all living, becomes the first one to be initiated to the religion of the true God. This trend transforms the perception of some commonly negative figures from the Bible, such as Cain, or even Judas, as reveled in the recent 2006 publication of The Evangile according to Judas. The fact that this paradoxical thought exists shows how malleable animal symbolism is, illustrating the contradictory feelings mankind has toward the « zoosphere ». If man wanting to play the angel can play the beast, the Beast can receive the voice of the Angel, messenger (angelos) of the divine word (logos).Abrégé : La Donna divinizzata, sotto la forma di dea-madre, e il serpente, forma che prende il dio maschio più antico, emergono come figure primordiali in quasi tutte le religioni. Questi due archetipi sono presenti anche all’inizio della Bibbia, con variazioni nel loro statuto: la Donna è solo donna, ingenua e poco resistente alla tentazione, e il serpente è un bugiardo furbo, che diventerà il ricettacolo del Demonio. Una setta gnostica degli inizi del cristianesimo, gli “ofiti” o seguaci del culto del Serpente, cambia i dati facendo del serpente la forma visibile che Dio prende per incitare gli uomini alla conoscenza che il Demonio gli vuole proibire. Così Eva, la Vita ( Havva) madre di ogni vivente, diventa la prima iniziata alla religione del vero Dio. Questa corrente trasforma la percezione di certe figure comunemente negative della Bibbia, come quella di Caino o quella di Giuda, come l’ha rivelato la recente edizione del Vangelo di Giuda nel 2006. L’esistenza di questo pensiero paradossale svela la malleabilità del simbolismo legato all’animale, in relazione ai sentimenti contraddittori provati dalla specie umana verso la “zoosfera”. Se l’uomo che vuole fare l’angelo può fare la bestia, la Bestia può ricevere la voce dell’Angelo, messaggero ( angelos) della parola ( logos) celeste.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

25

La Femme divinisée, sous forme de déesse-mère, et le Serpent, forme empruntée par le plus ancien des dieux masculins, émergent comme figures primordiales dans la plupart des religions. Ces deux archétypes sont aussi présents dès le début de la Bible, avec des variantes dans leur statut : la Femme n’est que femme, naïve et peu résistante à la tentation, et le serpent est un rusé menteur, dont le christianisme fera le réceptacle du Démon. Une secte gnostique des débuts du christianisme, les « ophites » ou adeptes du culte du Serpent, changent les données en faisant du serpent la forme visible empruntée par Dieu pour inciter les hommes à la connaissance, que veut leur interdire le Démon. Ève, la Vie (Havva) mère de tous les vivants, devient ainsi la première initiée à la religion du vrai Dieu. Ce courant transforme la perception de certaines figures communément négatives de la Bible, comme celle de Caïn ; ou encore de Judas, comme l’a révélé la récente édition en 2006 de l ’Évangile de Judas. L’existence de cette pensée paradoxale fait apparaître la malléabilité du symbolisme lié à l’animal, en rapport avec les sentiments contradictoires éprouvés par l’espèce humaine à l’égard de la « zoosphère ». Si l’homme qui veut faire l’ange peut faire la bête, la Bête peut recevoir la voix de l’Ange, messager (angelos) de la parole (logos) céleste.

Two primary figures emerge in most religions: the divinised Woman, in the shape of the goddess-mother, and the Snake, a shape taken by the most ancient of male gods. These two archetypes are also present from the beginning in the Bible, with variances in their status: the Woman is only woman, naive and not much able to resist temptation, and the snake is a cunning liar, whom Christianism will turn into the receptacle for the Demon. The « ophites », or worshipers of the Snake, a gnostic sect from the beginnings of Christianism, changed the rules by making the snake the visible shape God is taking to incite men to search for knowledge, which the Demon wants to keep away from them. Thus Eve, or Life (Havva), mother of all living, becomes the first one to be initiated to the religion of the true God. This trend transforms the perception of some commonly negative figures from the Bible, such as Cain, or even Judas, as reveled in the recent 2006 publication of The Evangile according to Judas. The fact that this paradoxical thought exists shows how malleable animal symbolism is, illustrating the contradictory feelings mankind has toward the « zoosphere ». If man wanting to play the angel can play the beast, the Beast can receive the voice of the Angel, messenger (angelos) of the divine word (logos).

La Donna divinizzata, sotto la forma di dea-madre, e il serpente, forma che prende il dio maschio più antico, emergono come figure primordiali in quasi tutte le religioni. Questi due archetipi sono presenti anche all’inizio della Bibbia, con variazioni nel loro statuto: la Donna è solo donna, ingenua e poco resistente alla tentazione, e il serpente è un bugiardo furbo, che diventerà il ricettacolo del Demonio. Una setta gnostica degli inizi del cristianesimo, gli “ofiti” o seguaci del culto del Serpente, cambia i dati facendo del serpente la forma visibile che Dio prende per incitare gli uomini alla conoscenza che il Demonio gli vuole proibire. Così Eva, la Vita ( Havva) madre di ogni vivente, diventa la prima iniziata alla religione del vero Dio. Questa corrente trasforma la percezione di certe figure comunemente negative della Bibbia, come quella di Caino o quella di Giuda, come l’ha rivelato la recente edizione del Vangelo di Giuda nel 2006. L’esistenza di questo pensiero paradossale svela la malleabilità del simbolismo legato all’animale, in relazione ai sentimenti contraddittori provati dalla specie umana verso la “zoosfera”. Se l’uomo che vuole fare l’angelo può fare la bestia, la Bestia può ricevere la voce dell’Angelo, messaggero ( angelos) della parola ( logos) celeste.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025