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Notre étude s’est intéressée à l’usage de l’humour dans les récits de sujets en fin de vie. Elle s’est proposé d’examiner les effets bénéfiques de ce mécanisme de défense mal connu, au travers d’un cas retenu en exemple. Nos résultats nous ont donné à penser que le rire pouvait être thérapeutique chez un patient en fin de vie dans la mesure où il le déchargeait de son angoisse de mort et participait au final à la continuité de son identité biographique. Nous nous sommes interrogés en dernier lieu sur la valeur morale et thérapeutique des modèles de fin de vie qui préconisent au contraire, une acceptation apathique de la mort à venir (E. Kübler-Ross).

Our study focuses on how patients at the end of life use humour in their narration. The objective is to look at the beneficial effects of this lesser-known defence mechanism, taking a case study as example. The results have led us to believe that laughter can be therapeutic for a patient reaching the end of life in as much as it relieves him of his fear of death and allows him to play a final role in the continuity of his personal history. Finally, we look at the moral and therapeutic values of end-of-life models which, on the contrary, recommend the apathetic acceptance of impending death (E. Kübler-Ross).