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RésuméLes stéréotypies (verbales, d’attitudes, gestuelles) sont fréquentes dans la clinique des psychoses, voire même caractéristiques dans l’autisme ou dans certaines formes de schizophrénie. Peut-on leur accorder une valeur clinique ? et si oui laquelle ? Ont-elles un sens ? une fonction ? En quoi les stéréotypies peuvent-elles intéresser le clinicien ? que lui enseignent-elles ? On verra de quelle manière l’on peut articuler ce symptôme avec l’« immuabilité » kannérienne, avec le rapport du sujet au corps, au langage, à l’Autre, à l’angoisse. Après un bref retour indispensable sur trois grandes références classiques de la psychiatrie française, nous passerons en revue un certain nombre de travaux récents qui permettront de distinguer notamment les stéréotypies du phénomène élémentaire psychotique, de rendre compte de leur importance en termes de mode de défense et de recherche d’un sentiment de continuité, de resituer, dans le fond, la place du sujet dans le phénomène.

Return to psychotic stereotypesStereotypes (verbal, attitudes, gestural) are frequent in clinical psychosis, characteristics which are moreover seen in autism or in certain forms of schizophrenia. Can we attach various clinical values to these stereotypes, but if so which? Do they have any sense or a function? What could specifically be of interest in stereotypes or what could they teach the clinician. We will examine in what way this symptom could be formulated with Kannerian “immutability” with the case of body subject, language, the Other to anguish. After a brief indispensable return to three major classical references of French psychiatry we will review a certain number of recent studies which will notably permit us to distinguish the stereotypes of the basic psychotic phenomenon in order to take into account its importance in terms of types of defence and the search for a feeling of continuity, to restore, in substance, the place of the subject in this phenomenon.

De nuevo las estereotipias psicoticasLas estereotipias (verbales, de actitudes, gestuales) se dan a menudo en la clínica de las psicosis, y hasta caracterizan el autismo o ciertas formas de esquizofrenia. ¿Se les puede conceder un valor clínico ? Y si es así, ¿cuál ? ¿Qué sentido tienen ? ¿Qué función ? ¿Qué de las estereotipias puede interesar al clínico ? ¿Qué aportación le traen ? Se verá de qué modo puede articularse este síntoma con la « inmutabilidad » kanneriana, con la relación del sujeto al cuerpo, al lenguaje, al Otro, a la angustia. Tras un repaso indispensable sobre tres grandes referencias clásicas de la psiquiatría francesa, nos interesaremos en cierto número de estudios recientes que permitirán distinguir en particular las estereotipias del fenómeno elemental psicótico, dar cuenta de su importancia en términos de modalidad de defensa y búsqueda de un sentimiento de continuidad, de resituar, en el fondo, el lugar del sujeto en el fenómeno.