La sonification versus la composition biotique des icônes du cerveau
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RésuméLa présente contribution retrace les bases théoriques, les résultats essentiels et les perspectives de mes recherches sur les relations entre la structure et les fonctions du cerveau et les processus de composition musicale. La première partie recense les données et les points de vue qui expliquent pourquoi la musique ne peut pas être décrite en termes d’universaux spécifiques : elle n’est pas le privilège exclusif de l’espèce humaine et sa perception est un processus construit très tôt et amplement partagé. En outre, pour la perception et la production de la musique, nous utilisons des réseaux cérébraux vastes, complexes, et largement entremêlés. La deuxième partie décrit le processus de composition en se concentrant sur les systèmes de sonification et de la musique biotique qui tirent des neurosciences leurs informations et les lient aux paramètres musicaux. La sonification est l’utilisation d’une structure sonore dépourvue d’éléments langagiers pour transmettre un contenu informatif dérivé des données biologiques. Inversement, la musique biotique peut être considérée comme une production musicale dont les données d’origine sont biologiques. On présentera ici les enjeux théoriques et quelques exemples des stratégies de transformation des données du cerveau aux objets sonores. La méthode biotique décrite ici peut contribuer à une vue d’ensemble des différents paramètres du son et des aspects micro- et macro-formels de la composition musicale.
The present contribution redraws the theoretical foundations, essential results, and perspectives, of my research on the relations between the structure and functions of the brain and the processes of musical composition. The first part illustrates data and views to clarify why music cannot be represented in terms of specific universals ; music is not the exclusive privilege of mankind and its perception is a process constructed very early and broadly shared. Besides, for perception and production of music, we use complex and huge cerebral networks, which are largely mixed. The second part illustrates the process of composition by concentrating on sonification and biotic music procedures that derive information from neurosciences and link it to musical parameters. Sonification is the use of a sound structure devoid of linguistic elements to transmit an informative content originated by biological data. Conversely, biotic music can be considered as a musical production where the data of origin are biological. Theoretical stakes and examples of strategies to convert brain data into sound objects are presented. The biotic method here described can contribute to a unitary view of the different sound parameters and of the micro- and macro-formal aspects of music composition.
ResumenLa presente contribución rediseña los fundamentos teóricos, los resultados esenciales y las perspectivas de mi estudio sobre las relaciones entre la estructura y las funciones del cerebro y los procesos de la composición musical. La primera parte ilustra datos y puntos de vista para explicar porqué la música no puede ser representada con términos de universales específicos ; la música no es privilegio exclusivo de la humanidad, y sus percepción es un proceso construido muy pronto y repartido extensamente. Además, para la percepción y la producción de la música, nos utilizamos redes cerebrales complejas y enormes, que son ampliamente mezcladas. La segunda parte ilustra el proceso de composición por medio de la atención particular sobre la sonificatión y los procedimientos de la música biótica que obtienen informaciones de las neurociencias y la conecta con los parámetros musicales. La sonificatión es la utilización de una estructura sonora carente de los elementos lingüísticos para transmitir un contenido informativo originado de datos biológicos. Sin embargo, la música biótica puede ser considerada como una producción musical en la que los datos del origen son biológicos. Son aquí presentados los cimientos teóricos y los ejemplos de las estrategias para convertir los datos cerebrales en objetos sonoros. El método biótico aquí trazado puede contribuir a crear un punto de vista unitario de los diferentes parámetros musicales y de los aspectos micro- y macro-formales de la composición musical.
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