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Si la mise en réseau est reconnue comme levier de la performance des régions métropolitaines, peu de recherches ont regardé jusqu’où l’accompagnement à l’innovation pouvait faciliter l’intermédiation entre les acteurs économiques, dont les entrepreneurs innovants. Nous proposons une grille de lecture de trois dispositifs de soutien à l’innovation dans la métropole rennaise. S’appuyant sur la figure du tiers-lieu, sur celle de la plateforme, inspirée de la notion de laboratoire vivant, ou encore sur la labellisation, les politiques de soutien menées par la Métropole ont-elles un effet sur la strate de l’underground créatif ? Dans l’optique de la performance liée au nouveau management public, nous montrons que ces dispositifs n’atteignent pas leur objectif et que le rôle d’intermédiation de l’institution est, soit contreproductif, soit inabouti, révélant par-là la complexité des facteurs de succès de la mise en réseau des entrepreneurs innovants et plus largement celle de la gouvernance multiscalaire.Codes JEL : O33, O29, L26, O18

In the context of the knowledge-based economy, social and economic networks are now considered as a strong determinant of regional development and competitiveness. Few academic works have studied deeply how public actor can act as an intermediary by knitting these so-called networks. We here propose a framework based on creative city theory in order to read how three different local policies can support and help innovative or digital actors and entrepreneurs. Based on third-place, Platform or living-lab and finally label, we raise the issue of public legitimacy and efficiency in terms of long-term creativity and economic innovation sustainability. By the way, we address the issue of the feasibility of public management of network nascent entrepreneurs.