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Prévalence et impact de l'exposition précoce aux anxiolytiques

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2014. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : En France, environ 3 % des femmes enceintes recevraient des benzodiazépines et 1 % des anxiolytiques autres. Cette fréquence semble plus élevée que dans les autres pays européens et similaire aux prévalences retrouvées aux États-Unis. Peu d’études de grande envergure ont été menées sur les conséquences de l’exposition in utero aux anxiolytiques. Ils semblent associés à des conséquences périnatales, mais n’augmenteraient pas le risque de malformation. Ils pourraient avoir un impact sur le développement psychomoteur de l’enfant, mais peu d’études sont disponibles à moyen ou long termes. L’utilisation et les conséquences des anxiolytiques chez les enfants et les adolescents sont insuffisamment étudiées, compte tenu de l’étendue possible de ce phénomène.Abrégé : Prevalence and impact of early exposure to anxiolyticsApproximately 3% of pregnant women in France are treated with benzodiazepine and 1% with other anxiolytics. This frequency is higher compared to other European countries and similar to the American prevalence. Few major studies have assessed the impact on the baby of the exposure to anxiolytics during pregnancy. Although they may have perinatal consequences, they would not have any teratogenic effect. Moreover, anxiolytics could impact on the psychomotor development of children, but very few studies have been conducted on a medium or long-term basis. The patterns and the consequences of anxiolytic use in children and adolescents have been insufficiently assessed to date, given the possible extent of this phenomenon.Abrégé : En Francia, un 3 % más o menos de las mujeres embarazadas recibirían benzodiceinas y un 1 % otros ansiolíticos. Esta frecuencia parece más alta que en los demás países europeos y similar a las prevalencias encontradas en Estados Unidos. Pocos estudios de gran envergadura se han llevado a cabo sobre las consecuencias de la exposición in utero a los ansiolíticos. Parecen asociados a consecuencias perinatales, pero no aumentarían el riesgo de malformación. Podrían impactar en el desarrollo psicomotor del niño, pero se dispone de pocos estudios a medio y largo plazo. La utilización y las consecuencias de los ansiolíticos en los niños y adolescentes están insuficientemente estudiadas habida cuenta del alcance posible de este fenómeno.
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En France, environ 3 % des femmes enceintes recevraient des benzodiazépines et 1 % des anxiolytiques autres. Cette fréquence semble plus élevée que dans les autres pays européens et similaire aux prévalences retrouvées aux États-Unis. Peu d’études de grande envergure ont été menées sur les conséquences de l’exposition in utero aux anxiolytiques. Ils semblent associés à des conséquences périnatales, mais n’augmenteraient pas le risque de malformation. Ils pourraient avoir un impact sur le développement psychomoteur de l’enfant, mais peu d’études sont disponibles à moyen ou long termes. L’utilisation et les conséquences des anxiolytiques chez les enfants et les adolescents sont insuffisamment étudiées, compte tenu de l’étendue possible de ce phénomène.

Prevalence and impact of early exposure to anxiolyticsApproximately 3% of pregnant women in France are treated with benzodiazepine and 1% with other anxiolytics. This frequency is higher compared to other European countries and similar to the American prevalence. Few major studies have assessed the impact on the baby of the exposure to anxiolytics during pregnancy. Although they may have perinatal consequences, they would not have any teratogenic effect. Moreover, anxiolytics could impact on the psychomotor development of children, but very few studies have been conducted on a medium or long-term basis. The patterns and the consequences of anxiolytic use in children and adolescents have been insufficiently assessed to date, given the possible extent of this phenomenon.

En Francia, un 3 % más o menos de las mujeres embarazadas recibirían benzodiceinas y un 1 % otros ansiolíticos. Esta frecuencia parece más alta que en los demás países europeos y similar a las prevalencias encontradas en Estados Unidos. Pocos estudios de gran envergadura se han llevado a cabo sobre las consecuencias de la exposición in utero a los ansiolíticos. Parecen asociados a consecuencias perinatales, pero no aumentarían el riesgo de malformación. Podrían impactar en el desarrollo psicomotor del niño, pero se dispone de pocos estudios a medio y largo plazo. La utilización y las consecuencias de los ansiolíticos en los niños y adolescentes están insuficientemente estudiadas habida cuenta del alcance posible de este fenómeno.

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