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RésuméDe nombreux savants, notamment les historiens des mouvements génétique et eugénique sont inquiets face à l’actuelle résurgence, voire montée exponentielle de la technologie génétique, la « nouvelle génétique ». Bien que l’intention dans de nombreux cas est, clairement, de soigner les maladies génétiques, on peut craindre des abus. Cet article tente d’examiner l’histoire de l’eugénisme et de ses fondateurs, en guise de réponse à une tentative d’attribuer de « bonnes intentions » au mouvement. Il passe à la loupe plusieurs pays et la manière dont la logique de l’eugénisme a conduit à sa propre disparition. Enfin les craintes actuelles concernant la nouvelle génétique et la possibilité qu’elle nous conduise à un nouvel eugénisme sont évaluées. L’article conclut qu’une forme de surveillance par les pairs est nécessaire de la part des autorités internationales jusqu’à ce que nous soyons, sans compromettre la guérison de ceux qui en ont besoin, rassurés quant aux conséquences éventuelles.

Many scholars, in particular historians of genetics and eugenics movements show concern for the current resurgence and indeed exponential rise of genetic technology, the ‘new genetics’. Although clearly the intention of many is the curing of genetic disorders there are concerns about abuses. This article attempts to look into the history of eugenics and its founders, in reply to an attempt to attribute ‘good intentions’ to the movement. It looks closely at several countries and how the logic of eugenics led to its own demise. Finally current fears of the new genetics and whether it can possibly lead to a new eugenics are appraised. The article concludes that some form of peer supervision by international authorities is necessary until we can be reassured, without compromising cures to those who need them, of the possible consequences.