Chapitre 6. Quelques réflexions sur la notion de droits de l'animal
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L’espèce humaine, qui attribue des droits à des entités abstraites, comme les personnes morales, peut parfaitement en attribuer aux animaux, sous réserve qu’ils soient clairement définis par rapport aux droits de l’homme. D’ailleurs, si l’on considère que des lois et des règlements protègent déjà les animaux, on peut dire que les « droits de l’animal » sont déjà parmi nous. Les « droits » apparaissent ici comme l’inverse des devoirs ou des contraintes que l’espèce humaine s’impose, par la loi, pour respecter les animaux. Ces droits ou ces contraintes mériteraient d’être étendus. Sur le plan philosophique, une conception nuancée de ces droits conduit à la formulation d’une morale pratique gradualiste, qui laisse sa juste place aux droits de l’homme, et qui est discutée.
Thoughts on the Concept of Animal RightsThe human species, granting rights to abstract entities such as businesses, can easily grant such rights to animals, provided that they are clearly defined in relation to human rights. if it is accepted that laws and regulations already afford protection to animals, it may then be said that we already have “animal rights”. Such “rights” are thus seen as the opposite of duties and constraints for animal welfare as imposed on humans by humans through laws. Such rights or restrictions should then be extended. From a philosophical point of view, a subtle definition of these rights will lead to the development of a practical and gradual moral stance, granting human rights their rightful position.
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