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Objectives. In France, the annual number of serious adverse drug events that occur during hospitalisation is estimated to be 395 000, and one in two is due to a medication error. These events often occur in surgery units, so we implemented a pharmaceutical team and evaluated their impact. Methods. A pharmaceutical team was included in an orthopaedic surgery unit of 84 beds in a French university hospital, on a 5 day/week service. The team exhaustively reviewed the medicines of every incoming patient. Differences between the medication reconciliation form and the hospital prescription were discussed with the prescriber, leading to a pharmaceutical intervention. An observational study was carried out a year after the implementation. We measured the proportion of patients who were processed by the pharmaceutical team, the number and the acceptance rate of the pharmaceutical interventions, the number of medication errors reported, and the staff satisfaction. Results. Over the course of a year, 91% (n=3,600) of the patients admitted to the hospital were processed by the pharmaceutical team. There were 2,870 pharmaceutical interventions, of which 96% were accepted by the prescribers, and these led to the correction of faulty prescriptions. Since the inclusion of pharmacists in the surgery unit, the number of medication errors decreased by 76.5% and they were of a less critical nature. Moreover, the medical and nursing teams were satisfied with this new level of organization which allowed them to save time. Conclusion. A pharmaceutical team that is trained and dedicated to the surgery unit is a pertinent solution for ensuring safety in patient care.

Objectifs. En France, on estime à 395 000 le nombre annuel d’événements indésirables liés à un médicament qui se produisent au cours d’une hospitalisation, et un sur deux est dû à une erreur médicamenteuse. Ces événements se produisent souvent dans des services de chirurgie, où nous avons donc déployé une équipe de pharmacie clinique et évalué son impact. Méthode. Une équipe pharmaceutique a été incluse dans une unité de chirurgie orthopédique de 84 lits dans un hôpital universitaire français, à raison de 5 jours par semaine. L’équipe a examiné de manière exhaustive les médicaments de chaque nouveau patient. Les différences entre le bilan médicamenteux et la prescription à l’hôpital ont été discutées avec le prescripteur le cas échéant, entraînant une intervention pharmaceutique. Une étude observationnelle a été réalisée un an après la mise en œuvre. Nous avons mesuré la proportion de patients pris en charge par l’équipe pharmaceutique, le nombre et le taux d’acceptation des interventions pharmaceutiques, le nombre d’erreurs médicamenteuses signalées, et la satisfaction du personnel. Résultats. Au cours d’une année, 91 % (n = 3 600) des patients admis à l’hôpital ont été vus par l’équipe pharmaceutique. Il y a eu 2 870 interventions pharmaceutiques, dont 96 % acceptées par les prescripteurs. Depuis l’inclusion des pharmaciens dans l’unité, le nombre d’erreurs médicamenteuses a diminué de 76,5 % et leur gravité a baissé. Les équipes médicales et infirmières étaient satisfaites de ce nouveau niveau d’organisation qui leur permettait de gagner du temps au quotidien. Conclusion. Une équipe pharmaceutique formée et dédiée à l’unité de chirurgie constitue une solution pertinente pour garantir la sécurité des soins aux patients.