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L’article est consacré à la question de savoir si le concept d’après-coup, qui désarticule la temporalité linéaire, est pertinent ou non dans le cadre de la cure d’enfant. La première partie se centre sur la place très importante que S. Freud accorde à l’après-coup dans le développement de tout enfant, au carrefour de la phylogenèse et de l’éducation qui en remobilise les traces. La deuxième partie se centre sur le fait que c’est précisément ce concept d’après-coup qui a été utilisé pour contester la possibilité même de l’analyse d’enfant. L’auteur conclut par l’évocation d’un bref cas clinique qui lui permet de discuter la place du transfert et de la régression au regard des processus de relance pulsionnelle propres à la dynamique de l’après-coup.

This article is focused on the problem of differed action, which dislocates the notion of linear temporality: would it be pertinent or not in the frame of child psychoanalysis? The first part of the paper is focused on the very important place S. Freud gave to differed action in every child development, at the crossroads between phylogenesis and nurture which raises again its traces. The second part is focused on the issue of using this concept to dispute the very possibility of child psychoanalysis. The author concludes with a brief quotation of a clinical case allowing her to discuss the role of transference and regression from the angle of the processes restarting the instinctual dynamics peculiar to differed action.