L'identification projective
Type de matériel :
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RésuméL’auteur soumet quelques passages issus de quatre articles – Notes sur quelques mécanismes schizoïdes (Klein, 1946), À propos de l’identification (Klein, 1955), Analyse d’un état schizophrénique accompagné de dépersonnalisation (Rosenfeld, 1947) et Remarques sur les relations de l’homosexualité masculine avec la paranoïa, l’angoisse paranoïde et le narcissisme (Rosenfeld, 1949) – à une lecture critique permettant de retracer les prémisses théoriques dont découlent les diverses conceptions actuelles sur l’identification projective. Ces conceptions concernent à la fois le rôle assigné à l’identification dans le processus et l’expression « s’identifier à » qui, dans l’article À propos de l’identification va de « se sentir semblable à, ou identique à l’autre » à « prendre l’autre comme modèle ». Ceci rend légitime l’inclusion de phénomènes très différents dans le concept de l’identification projective. L’auteur décrit quelques-uns des usages du terme « identification projective » et fait l’hypothèse que le processus constitue une façon de gérer l’altérité et la séparation d’avec l’objet (qu’il s’agisse d’un objet interne ou externe, réel ou imaginaire) qui peut compromettre à des degrés divers sa réalité. Dans la mesure où le concept recouvre une grande variété de phénomènes, l’auteur pose la question de savoir s’il est utile de retenir le terme d’« identification projective » et propose une réponse dans la dernière partie de l’article.
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