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Le désorcèlement bocain sans hochets conceptuels

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article est une retranscription d’une conférence réalisée par l’anthropologue Jeanne Favret-Saada au séminaire « Besoin de croire » animée par Marie-Rose Moro et Julia Kristeva le 2 mai 2017. Partant de son expérience d’une ethnographie « pratiquée dans son propre pays », Jeanne Favret-Saada examine la manière dont se sont présentés, dans son ethnographie du Bocage, les notions de « culture » et de « tradition » dans leur relation avec celui de territoire ; ensuite, la nécessité supposée de « marqueurs symboliques » pour la fonction de désorceleur ; et enfin, le concept de culture, qui fait reconsidérer l’emploi de la notion de croyance en anthropologie et peut-être en clinique. A travers le prisme de son analyse du « désorcèlement bocain », l’auteur esquisse un travail comparatif entre la sorcellerie bocaine et celles rencontrées en consultation transculturelle (sorcelleries importées d’Afrique ou des Antilles) et interroge les positions prises par les anthropologues pour parler d’autrui.Abrégé : This article is a transcript of a conference by the anthropologist Jeanne Favret-Saada at the seminar « Need to believe » presented by Marie-Rose Moro and Julia Kristeva on 2 May 2017. Speaking from her experience of ethnography « practiced in her own country », Jeanne Favret-Saada examines the manner in which the notions of « culture » and « tradition » are presented in her ethnography of Bocage in their relation with territory followed by the supposed need for « symbolic markers » for the function of an anti-bewitcher. The concept of culture involves reconsidering the use of the notions of belief in anthropology and maybe in clinics. Across the spectrum of her analysis of “Bocage anti witching, the author draws a comparative work between Bocage witchery and witchery encountered in transcultural consultations (witchery imported from Africa or the West Indies) and questions the stance of anthropologists of speaking of others.Abrégé : Este artículo es una retranscripión de una conferencia realizada por la antropóloga Jeanne Favret-Saada en el seminario « tener que creer » animado por Marie-Rose Moro y Julia Kristeva el 2 de mayo de 2017. Partiendo de su experiencia de una etnografía « practicada en su propio país », Jeanne Favret-Saada examina la manera en la que se presentan, en su etnografía del Boscaje, las nociones de « cultura » y de « tradición » en su relación con la noción de territorio ; también examina la necesidad supuesta de « marcadores simbólicos » para el que rompe los hechizos ; y finalmente aborda el concepto de cultura, que hace reconsiderar la utilización de la noción de creencia en antropología y tal vez en clínica. A través del pirsma de su análisis de la « ruptura del hechizo bocain », el autor hace un esbozo de comparación entre la brujería bocana y las que se ven en consultación transcultural (brujerías importadas de África o de las Antillas) y cuestiona las posiciones adoptadas por los antropólogos al hablar del prójimo.
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Cet article est une retranscription d’une conférence réalisée par l’anthropologue Jeanne Favret-Saada au séminaire « Besoin de croire » animée par Marie-Rose Moro et Julia Kristeva le 2 mai 2017. Partant de son expérience d’une ethnographie « pratiquée dans son propre pays », Jeanne Favret-Saada examine la manière dont se sont présentés, dans son ethnographie du Bocage, les notions de « culture » et de « tradition » dans leur relation avec celui de territoire ; ensuite, la nécessité supposée de « marqueurs symboliques » pour la fonction de désorceleur ; et enfin, le concept de culture, qui fait reconsidérer l’emploi de la notion de croyance en anthropologie et peut-être en clinique. A travers le prisme de son analyse du « désorcèlement bocain », l’auteur esquisse un travail comparatif entre la sorcellerie bocaine et celles rencontrées en consultation transculturelle (sorcelleries importées d’Afrique ou des Antilles) et interroge les positions prises par les anthropologues pour parler d’autrui.

This article is a transcript of a conference by the anthropologist Jeanne Favret-Saada at the seminar « Need to believe » presented by Marie-Rose Moro and Julia Kristeva on 2 May 2017. Speaking from her experience of ethnography « practiced in her own country », Jeanne Favret-Saada examines the manner in which the notions of « culture » and « tradition » are presented in her ethnography of Bocage in their relation with territory followed by the supposed need for « symbolic markers » for the function of an anti-bewitcher. The concept of culture involves reconsidering the use of the notions of belief in anthropology and maybe in clinics. Across the spectrum of her analysis of “Bocage anti witching, the author draws a comparative work between Bocage witchery and witchery encountered in transcultural consultations (witchery imported from Africa or the West Indies) and questions the stance of anthropologists of speaking of others.

Este artículo es una retranscripión de una conferencia realizada por la antropóloga Jeanne Favret-Saada en el seminario « tener que creer » animado por Marie-Rose Moro y Julia Kristeva el 2 de mayo de 2017. Partiendo de su experiencia de una etnografía « practicada en su propio país », Jeanne Favret-Saada examina la manera en la que se presentan, en su etnografía del Boscaje, las nociones de « cultura » y de « tradición » en su relación con la noción de territorio ; también examina la necesidad supuesta de « marcadores simbólicos » para el que rompe los hechizos ; y finalmente aborda el concepto de cultura, que hace reconsiderar la utilización de la noción de creencia en antropología y tal vez en clínica. A través del pirsma de su análisis de la « ruptura del hechizo bocain », el autor hace un esbozo de comparación entre la brujería bocana y las que se ven en consultación transcultural (brujerías importadas de África o de las Antillas) y cuestiona las posiciones adoptadas por los antropólogos al hablar del prójimo.

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