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RésuméLa persistance de la représentation « qu’un enfant n’est jamais mieux qu’avec sa mère », dans les lieux d’accueil de la petite enfance, produit des effets dans la prise en charge quotidienne des enfants et l’accueil des familles, et se révèle problématique dans le traitement de situations où des enfants présentent des signes de mal-être. L’auteur, à travers un exemple clinique, montre que le « remède » initialement proposé par des professionnelles pour réduire les difficultés d’un enfant, à savoir une plus grande présence de sa mère auprès de lui, ne peut que renforcer la détresse de cette mère et de cet enfant, qui cherchent, en l’absence momentanée du père, l’appui d’une fonction tierce pour élaborer une séparation psychique. Cette assignation sociale de l’enfant au corps de sa mère doit être interrogée dans sa composante imaginaire, qui semble ignorer la maternité en tant que fonction symbolique.