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Subordination et création : qui ou quoi protéger ? L'exemple du droit d'auteur des journalistes

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2013. Ressources en ligne : Abrégé : L’article L. 111-1 du CPI prescrit le principe d’un droit de propriété incorporelle reconnu à l’auteur, personne physique, d’une œuvre de l’esprit qui n’est pas remis en cause par l’existence d’un contrat. Ce principe s’est trouvé progressivement assorti de régimes de cession spécifiques à chaque secteur professionnel, illustrant les effets des lobbys. Tel fut le cas pour les journalistes. À la logique personnaliste s’est superposée la logique de l’entreprise. Autrement dit, il a été question de concilier le lien de subordination ou le pouvoir hiérarchique avec le personnalisme des droits de propriété littéraire et artistique. Dans ce questionnement, les dispositifs législatifs anciens en la matière avaient déjà privilégié la gestion du collectif sur l’individuel. Visant à sécuriser les cessions de droits de propriété intellectuelle au bénéfice des entreprises de presse, la loi du 12 juin 2009 dite Loi HADOPI est venue modifier le Code de la propriété intellectuelle et le Code du travail en organisant la dévolution des droits, selon un système prôné par le Conseil d’État et sans s’attacher à la notion d’œuvre collective qui a été proprement délaissée au profit de la logique du droit social. De nouveau modifié par la loi du 17 mai 2011, il y a donc désormais, en propriété intellectuelle des journalistes, un avant et un après HADOPI. Ceci ressort clairement de l’arrêt du 16 novembre 2012 rendu par la Cour d’appel de Paris dans l’affaire Davodeau & SNJ c. Dépêche du Midi. ■
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L’article L. 111-1 du CPI prescrit le principe d’un droit de propriété incorporelle reconnu à l’auteur, personne physique, d’une œuvre de l’esprit qui n’est pas remis en cause par l’existence d’un contrat. Ce principe s’est trouvé progressivement assorti de régimes de cession spécifiques à chaque secteur professionnel, illustrant les effets des lobbys. Tel fut le cas pour les journalistes. À la logique personnaliste s’est superposée la logique de l’entreprise. Autrement dit, il a été question de concilier le lien de subordination ou le pouvoir hiérarchique avec le personnalisme des droits de propriété littéraire et artistique. Dans ce questionnement, les dispositifs législatifs anciens en la matière avaient déjà privilégié la gestion du collectif sur l’individuel. Visant à sécuriser les cessions de droits de propriété intellectuelle au bénéfice des entreprises de presse, la loi du 12 juin 2009 dite Loi HADOPI est venue modifier le Code de la propriété intellectuelle et le Code du travail en organisant la dévolution des droits, selon un système prôné par le Conseil d’État et sans s’attacher à la notion d’œuvre collective qui a été proprement délaissée au profit de la logique du droit social. De nouveau modifié par la loi du 17 mai 2011, il y a donc désormais, en propriété intellectuelle des journalistes, un avant et un après HADOPI. Ceci ressort clairement de l’arrêt du 16 novembre 2012 rendu par la Cour d’appel de Paris dans l’affaire Davodeau & SNJ c. Dépêche du Midi. ■

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