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‪Politiques féministes du nom (France, xixe-xxie siècle)‪

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Dès le tournant des xix e et xx e siècles en France, les féministes abordent la question du nom des femmes dans une perspective égalitaire et identitaire qui englobe la nomination, la dénomination et la filiation, à savoir le nom comme réputation et identité personnelle, le pseudonyme, le nom des femmes mariées, l’appellation Madame/Mademoiselle et la transmission du nom. À partir des moments forts du débat et des mobilisations autour du nom des femmes, une généalogie conceptuelle est retracée de la Belle Époque aux premières années du xxi e siècle. Les discours et pratiques féministes radicales de la Belle Époque, d’Hubertine Auclert et de Clémence Royer en particulier, posent les termes du débat qui est repris par les féministes modérées et par les féminismes d’État, à partir des années 1970, puis à nouveau par les féministes radicales qui œuvrent aux changements législatifs et administratifs (1985, 2002, 2012, 2013). Au-delà du droit, les pratiques égalitaires et l’inscription du nom des femmes dans l’espace public restent un objectif féministe.Abrégé : From the turn of the nineteenth to twentieth century, French feminists began to approach the question of women’s names from a perspective of equality and personal identity embracing the processes of naming, changing one’s name, and filiation, in other words considering a person’s name as linked to reputation, identity, and personality ; particular questions concerned pseudonyms, married women’s names, the titles Madame and Mademoiselle, and the transmission of one’s surname. Focusing on particular moments in the debate and campaigns relating to women’s names, this article traces a conceptual genealogy running from the Belle Époque to the early twenty-first century. The radical discourses and practices of the Belle Époque, those of Hubertine Auclert and Clémence Royer in particular, set the terms of a debate taken up by moderate feminists and state feminism in France from the 1970s on, and also by radical feminists aiming for legislative and administrative change (1985, 2002, 2012, 2013). Over and above the legal position, egalitarian practices and the inscription of women’s names in the public arena remain among the aims of French feminism.
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Dès le tournant des xix e et xx e siècles en France, les féministes abordent la question du nom des femmes dans une perspective égalitaire et identitaire qui englobe la nomination, la dénomination et la filiation, à savoir le nom comme réputation et identité personnelle, le pseudonyme, le nom des femmes mariées, l’appellation Madame/Mademoiselle et la transmission du nom. À partir des moments forts du débat et des mobilisations autour du nom des femmes, une généalogie conceptuelle est retracée de la Belle Époque aux premières années du xxi e siècle. Les discours et pratiques féministes radicales de la Belle Époque, d’Hubertine Auclert et de Clémence Royer en particulier, posent les termes du débat qui est repris par les féministes modérées et par les féminismes d’État, à partir des années 1970, puis à nouveau par les féministes radicales qui œuvrent aux changements législatifs et administratifs (1985, 2002, 2012, 2013). Au-delà du droit, les pratiques égalitaires et l’inscription du nom des femmes dans l’espace public restent un objectif féministe.

From the turn of the nineteenth to twentieth century, French feminists began to approach the question of women’s names from a perspective of equality and personal identity embracing the processes of naming, changing one’s name, and filiation, in other words considering a person’s name as linked to reputation, identity, and personality ; particular questions concerned pseudonyms, married women’s names, the titles Madame and Mademoiselle, and the transmission of one’s surname. Focusing on particular moments in the debate and campaigns relating to women’s names, this article traces a conceptual genealogy running from the Belle Époque to the early twenty-first century. The radical discourses and practices of the Belle Époque, those of Hubertine Auclert and Clémence Royer in particular, set the terms of a debate taken up by moderate feminists and state feminism in France from the 1970s on, and also by radical feminists aiming for legislative and administrative change (1985, 2002, 2012, 2013). Over and above the legal position, egalitarian practices and the inscription of women’s names in the public arena remain among the aims of French feminism.

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