L’(in)sécurité planétaire vue par le réseau de la Planetary Security Initiative : une approche critique de l’expertise face à l’Anthropocène
Type de matériel :
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Dans la quête de la sécurité planétaire comme réponse aux défis de l’Anthropocène, nous contribuons à rapprocher la théorie et la pratique par le biais d’une évaluation critique de la Planetary Security Initiative – l’Initiative pour la sécurité planétaire (PSI), un consortium d’experts composé de cinq instituts. La PSI vise à améliorer la prise de conscience politique, à renforcer l’interface entre la connaissance et la politique, et à créer une plateforme pour la coopération internationale en matière de sécurité planétaire. Cet article s’appuie sur les études critiques de la sécurité environnementale, fusionnant les approches critiques des études de la sécurité avec celles des études émergentes sur l’Anthropocène. Sur la base des documents de la PSI, l’analyse empirique révèle une vision traditionnelle des relations internationales et du monde de l’Holocène et recommande de faire progresser la recherche interdisciplinaire sur la sécurité planétaire pour penser les mondes de l’Anthropocène, en mettant l’accent sur l’interface entre science et politiques publiques.
In the quest for planetary security as a response to the challenges of the Anthropocene, we contribute to bridging the gaps between theory and practice via a critical assessment and evaluation of the Planetary Security Initiative (PSI) – an expert consortium of five institutes. The PSI aims to enhance political awareness, strengthen the knowledge-policy interface and create a platform for international cooperation on planetary security. The research presented here relies on Critical Environmental Security Studies, merging critical approaches to Security Studies with Anthropocene Studies. Based on PSI documents, the empirical analysis reveals a traditional International Relations and Holocene world view and recommends to advance the interdisciplinary research on planetary securities for Anthropocene worlds with a special focus on the science-policy interphase.
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