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Après avoir critiqué la notion de maitrise de la langue, pilier du Socle commun de 2006, nous esquissons un historique des prescriptions à propos de l’enseignement de la grammaire dans les programmes québécois de français du secondaire de 1980 à nos jours, relevant la tension entre rupture et continuité. Enfin, nous présentons quelques effets de ces prescriptions à partir des résultats d’une recherche en cours qui montrent que prescriptions étatiques et pratiques effectives sont deux mondes. Constatant l’importance des changements imposés à la discipline français, nous nous interrogeons sur leur pertinence, compte tenu du peu de mesures mises en place pour permettre aux enseignants de les intégrer à leurs pratiques. Nous émettons l’hypothèse que les changements dans les pratiques enseignantes n’ont lieu que lorsque les principaux acteurs le décident parce qu’elles leur semblent non seulement pertinentes mais possibles.