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Les difficultés récurrentes des élèves de milieux populaires face à la maitrise de l’écrit, emblème de la culture scolaire, appellent à considérer les logiques sociales qui pourraient y contribuer. Produit des interactions avec ses proches, le rapport initial à l’écrit trouve ses appuis et références dans l’espace socio-familial : quelles pratiques, quels usages de l’écrit prévalent et pourraient inspirer leurs gouts ? Par ailleurs, pour le novice, le système écrit échappe à la transparence, exige et provoque une conversion des habitudes langagières jusqu’alors implicites. Les pratiques pédagogiques prennent-elles suffisamment en compte ces dimensions ? Outre sa fonction expressive ou d’aide mémoire, quelle place est faite à l’écriture en tant qu’outil de prise de conscience et comme opérateur cognitif ?