Pour une didactique de la lecture « au premier degré » en classe de français
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Au collège comme au lycée, les programmes de français insistent depuis quelques années sur l’intérêt de prendre en compte le sujet lecteur et la littérature en tant qu’elle permet la construction de soi, par la dimension émotionnelle des œuvres. Les travaux de D. Bucheton ou de J.-L. Dufays sur le lecteur et la didactique de la lecture nourrissent cette conception d’une lecture investie, impliquée. Pourtant, l’écart subsiste entre lectures juvéniles et lectures scolaires, aussi bien dans les choix que dans les usages des textes. Les théoriciens de la littérature s’intéressent désormais à la lecture immersive, impliquée, et des didacticiens de la lecture leur emboitent le pas, proposant de mettre en œuvre la lecture impliquée que l’institution appelle désormais de ses vœux. Il ne s’agit donc plus de rejeter la dominante participative et empathique des œuvres, mais bien de voir comment elle fonctionne sur les plans sémantique et narratologique, aussi bien dans des œuvres issues des cultures juvéniles que dans les classiques littéraires.
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