Le cabinet de curiosités ou l'antichambre du soin
Type de matériel :
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RésuméÀ partir d’un simple meuble à tiroirs mis à disposition, s’annonce un dispositif de soin concernant des enfants présentant des carences éducatives et culturelles qui compromettent l’accès aux apprentissages scolaires. Dès la salle d’attente, l’enfant est aux prises avec les dites curiosités : il découvre, agence différemment le contenu des tiroirs, il joue. Il y trouve aussi la lettre (billets de poésies et comptines). Le cabinet de curiosités ouvre sur la perspective d’une clinique d’acculturation, soit des ateliers de lectures intensives d’albums et de poésie, suivi d’un temps de jeu (le play de Winnicott) offrant la possibilité permanente du ré-investissement ou l’exercice de la sublimation à travers les productions papier et/ou intellectuelles. Mais le travail de la pensée ne s’arrête pas avec celui de l’atelier, l’enfant reçoit un courrier : poésies lues, extraits réécrits d’albums, pour souligner, relancer les idées et les mots. Les enseignants reçoivent également une lettre afin de montrer le rétablissement de la dimension du symbolique dans une société qui en prive les enfants, les piégeant dans les signifiés et leur surenchère imaginaire, leur barrant l’accès aux signifiants.
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