« Au Diable soient donnez les Comediens ». La haine dans des apologies du théâtre au début du XVIIe siècle
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Les apologies du théâtre font souvent place aux attaques haineuses des critiques moralisateurs contre l’art dramatique et la farce en particulier. Les premières, au début du XVIIe s., recyclent des arguments moraux bien connus. Mais d’autres, notamment celles des farceurs Bruscambille et Guillot-Gorju, s’en moquent pour forger une connivence avec le public. Retournant à leurs adversaires l’accusation d’infamie, ils frôlent le libertinage dans une expression inouïe de la joie de la farce.
Apologies for the theatre incorporate the hatred of moralizing critics of dramatic art and of farce in particular. The first apologies of the 17th century recycle well-known moral arguments. Yet others, notably by farce-players Bruscambille and Guillot-Gorju, mock such seriousness to create a sense of complicity with their audience. Turning the accusation of infamy against the critics, they come very close to adopting a libertine standpoint in an unexpected expression of the joy of farce.
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