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Crébillon euphémise l’évocation de la sexualité. Il détourne des mots venus de la civilité, tels faveurs ou bontés, pour leur donner une signification sexuelle. Il confère un sens érotique à toutes sortes de conversations, si bien que pédagogie, sciences, morale, mystique peuvent recevoir un sens érotique. Le lecteur imagine ce qui lui plaît. Cette liberté peut être opposée à la claire dénomination des pratiques sexuelles qu’impose la pornographie. En laissant le lecteur imaginer ce qui n’est jamais nommé, Crébillon respecte la naturelle incivilité de la sexualité.

Crébillon always euphemized sexuality: Crébillon distorts words that came from civility to give them a sexual sense. He gives an erotic sense in all kinds of conversations, so that pedagogy, sciences, morals, and the mystical can receive an erotic meaning. The reader can imagine freely what the words mean. This freedom can be opposed to the clear denomination of sexual practices imposed by pornography. By letting the reader imagine what is never named, Crébillon respects the natural incivility of sexuality.