Les Renards pâles, versant esthétique d’une philosophie postpolitique
Type de matériel :
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En croisant le roman de Yannick Haenel, Les Renards pâles (Gallimard, 2013), avec deux essais, Renverser l’insoutenable (Seuil, 2012), d’Yves Citton, et Le maléfice de la vie à plusieurs (Bayard, 2012), d’étienne Tassin, cet article identifie et critique les trois axes majeurs d’un certain « air du temps » qui fait écran à l’élaboration d’une alternative à la société actuelle : vision négative de tout engagement politique, approche péjorative du travail en général, rapport complexe d’attirance-répulsion pour les questions d’identité.
Crossing Yannick Haenel’s last book, Les Renards pâles (Gallimard, 2013), with two essays, Renverser l’insoutenable (Seuil, 2012) of Yves Citton, and Le maléfice de la vie à plusieurs (Bayard, 2012) of Etienne Tassin, this article identifies and reviews the three major axes of a certain « spirit of the time », which screens to develop an alternative to today’s society: negative view of political engagement, pejorative approach of work, complex attraction-repulsion relation about identity issues.
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