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Que perd-on quand une espèce s’éteint ? A cette demande si simple et si commune: que valent les espèces ? les professionnels de la faune et de la flore, en peine à se justifier se réfugient derrière des évidences, tout gênés d’avouer qu’ils ne savent pas répondre ou plutôt qu’il y a de multiples réponses dont aucune n’est tout-à-fait satisfaisante : l’espèce vaut parce qu’elle est utile ou inutile, abondante ou rare, connue ou inconnue, ancienne ou récente, proche ou lointaine, ressemblante ou différente de l’homme, nominale ou réelle, comprise ou mystérieuse. Une revue critique et une analyse en profondeur des arguments les plus techniques et des émotions les plus enthousiastes, propose une mise en ordre conceptuelle sur un sujet brûlant.

What do we lose when a species disappears? This simple and common demand greatly embarass the professionals of the flora and fauna who, hiding behind the obvious , have to admit they do not know how to respond or rather that none of the numerous answers is completely satisfactory. The species is precious because it is useful or not, abundant or scarce, known or unknown, ancient or recent, near or far, resembling or different from humans, nominal or real, understood or mysterious. A critical review and in-depth analysis of the most technical arguments and the most enthusiastic feelings proposes a conceptual approach on a hot topic.