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Michel Foucault parle rarement du judaïsme d’une manière directe, mais on peut dire qu’il en parle beaucoup par la médiation de la psychanalyse, dès lors que l’on a reconnu et réuni un certain nombre de notations par lesquelles il souligne ce que la psychanalyse doit à la tradition juive. S’il s’agit de relancer l’histoire de l’émancipation, se dessinent alors deux stratégies : l’une, proprement foucaldienne, consiste, là où se réordonnent sans cesse des systèmes de pouvoir qui assujettissent et subjectivisent, à trouver de nouvelles voies d’échappement vers la désubjectivisation ; l’autre ferait fond sur ce que nous pourrions appeler un savoir juif assujetti, dont Foucault nous permet de repérer les coordonnées, quoique, pour sa part, il n’en fasse pas une ressource pour l’avenir.

Michel Foucault speaks rarely about Judaïsm in a direct way, however he talks a lot about it through psychoanalysis, once have been recognized and gathered a number of annotations by which Foucault underlines what psychoanalysis owes to Jewish tradition. Two strategies emerge when history of emancipation is questioned: one, strictly Foucauldian consists, where systems of power that subject and subjectivize are constantly reordered, in finding new ways of escaping towards desubjectification; the other would be based on what we can call a subjugate Jewish knowledge, of which Foucault allows us to recognize coordinates, although, for his part, he does not make it a resource for the future.