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Les murs qui parlent : le graffiti politique en 1877

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2016. Ressources en ligne : Abrégé : Les graffitis ont constitué l’une des formes les plus spectaculaires de résistance populaire au renvoi par Mac-Mahon du cabinet républicain de Jules Simon le 16 mai 1877, à la nomination d’un ministère minoritaire et à la dissolution de la Chambre des députés. Pendant les cinq mois que durèrent cette crise politique fondatrice et la campagne électorale qui s’ensuivit, les affiches présidentielles et celles des candidats officiels furent biffées, arrachées, souillées ou leur contenu complété par des mots ironiques ou injurieux. Des messages railleurs, porteurs d’un humour à teneur scatologique ou pornographique, furent écrits à la pointe du couteau ou dessinés sur les murs de nombreuses villes de France, à commencer par Paris. À travers ce mode de protestation iconoclaste sur le fond comme parfois sur la forme se dévoile une culture politique démocratique profondément ancrée dans les classes populaires parisiennes, mais aussi au-delà, tant géographiquement que sociologiquement.Abrégé : The Walls that Talk: Political Graffiti in 1877Graffiti was one of the most visible forms of popular resistance to President MacMahon’s revocation of Jules Simon’s republican government on 16 May 1877, to the naming of a prime minister from the minority monarchist party, and to the dismissal of the Chamber of Deputies. For the five months of this foundational political crisis and ensuing election campaign, presidential posters and those of official candidates were crossed out, torn down, soiled or written on with ironic expressions. Messages of mockery, conveying humour of a scatological or pornographic bent, were engraved with knife blades or drawn on the walls of many cities in France, especially Paris. Through this form of protest, which was iconoclastic in its content and sometimes in its style, a democratic political culture is unveiled that was profoundly anchored in the working class, in Paris and elsewhere, both geographically and sociologically.
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Les graffitis ont constitué l’une des formes les plus spectaculaires de résistance populaire au renvoi par Mac-Mahon du cabinet républicain de Jules Simon le 16 mai 1877, à la nomination d’un ministère minoritaire et à la dissolution de la Chambre des députés. Pendant les cinq mois que durèrent cette crise politique fondatrice et la campagne électorale qui s’ensuivit, les affiches présidentielles et celles des candidats officiels furent biffées, arrachées, souillées ou leur contenu complété par des mots ironiques ou injurieux. Des messages railleurs, porteurs d’un humour à teneur scatologique ou pornographique, furent écrits à la pointe du couteau ou dessinés sur les murs de nombreuses villes de France, à commencer par Paris. À travers ce mode de protestation iconoclaste sur le fond comme parfois sur la forme se dévoile une culture politique démocratique profondément ancrée dans les classes populaires parisiennes, mais aussi au-delà, tant géographiquement que sociologiquement.

The Walls that Talk: Political Graffiti in 1877Graffiti was one of the most visible forms of popular resistance to President MacMahon’s revocation of Jules Simon’s republican government on 16 May 1877, to the naming of a prime minister from the minority monarchist party, and to the dismissal of the Chamber of Deputies. For the five months of this foundational political crisis and ensuing election campaign, presidential posters and those of official candidates were crossed out, torn down, soiled or written on with ironic expressions. Messages of mockery, conveying humour of a scatological or pornographic bent, were engraved with knife blades or drawn on the walls of many cities in France, especially Paris. Through this form of protest, which was iconoclastic in its content and sometimes in its style, a democratic political culture is unveiled that was profoundly anchored in the working class, in Paris and elsewhere, both geographically and sociologically.

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