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La mobilisation transatlantique des hommes de lettres en faveur de la reconnaissance du droit d’auteur au Brésil, 1851-1898

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Ressources en ligne : Abrégé : La circulation d’une ampleur inédite des biens culturels entre le Brésil et l’Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle s’accompagne de la revendication d’une meilleure régulation de ces échanges afin de lutter contre la contrefaçon littéraire. Au Portugal et en France, les appels en faveur de la légalisation du droit d’auteur et de la signature de conventions diplomatiques se multiplient et trouvent de nouveaux relais dans l’espace public brésilien à mesure que le statut de l’homme de lettres y évolue. Aux actions individuelles et collectives initiées de part et d’autre de l’Atlantique depuis le milieu du XIXe siècle viennent s’ajouter à partir des années 1880 les initiatives menées par le mouvement associatif littéraire naissant, qu’il soit brésilien ou international, afin de peser sur le débat public au Brésil, et vaincre les réticences du monde politique et de l’empereur sur le sujet. La participation du Brésil au congrès sud-américain de Montevideo (1888-1889) et la signature de la première convention littéraire luso-brésilienne (1889) sont le prélude à la reconnaissance légale du droit d’auteur (1891 et 1898) : un processus auxquels les hommes de lettres, tour à tour journalistes, diplomates, hommes politiques ou juristes, ont largement contribué, en Europe comme au Brésil.Abrégé : The Transatlantic Mobilisation of Men of Letters for Copyrights in Brazil, 1851–1898In the second half of the nineteenth century, the circulation of cultural goods between Brazil and Europe reached entirely new proportions. This coincided with a demand for better regulation of these exchanges in order to tackle literary piracy. In Portugal and France, there were numerous calls in favour of legalising copyrights and signing diplomatic agreements. These appeals found new echoes in Brazil’s public space as the status of men of letters evolved in that country over time. In addition to the individual and collective actions begun on both sides of the Atlantic since the mid-nineteenth century, the nascent movement of literary clubs (both Brazilian and international) started its own initiatives from the 1880s, aiming to influence the Brazilian public debate and to overcome the reluctance of politicians and the emperor on this topic. Brazil’s participation in the South American Congress of Montevideo (1888–1889) and the signing of the first Luso-Brazilian literary agreement (1889) were a prelude to legal recognition of copyrights (1891 and 1898). Men of letters – acting as journalists, diplomats, politicians or legal experts – largely contributed to this process in Europe and in Brazil.
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La circulation d’une ampleur inédite des biens culturels entre le Brésil et l’Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle s’accompagne de la revendication d’une meilleure régulation de ces échanges afin de lutter contre la contrefaçon littéraire. Au Portugal et en France, les appels en faveur de la légalisation du droit d’auteur et de la signature de conventions diplomatiques se multiplient et trouvent de nouveaux relais dans l’espace public brésilien à mesure que le statut de l’homme de lettres y évolue. Aux actions individuelles et collectives initiées de part et d’autre de l’Atlantique depuis le milieu du XIXe siècle viennent s’ajouter à partir des années 1880 les initiatives menées par le mouvement associatif littéraire naissant, qu’il soit brésilien ou international, afin de peser sur le débat public au Brésil, et vaincre les réticences du monde politique et de l’empereur sur le sujet. La participation du Brésil au congrès sud-américain de Montevideo (1888-1889) et la signature de la première convention littéraire luso-brésilienne (1889) sont le prélude à la reconnaissance légale du droit d’auteur (1891 et 1898) : un processus auxquels les hommes de lettres, tour à tour journalistes, diplomates, hommes politiques ou juristes, ont largement contribué, en Europe comme au Brésil.

The Transatlantic Mobilisation of Men of Letters for Copyrights in Brazil, 1851–1898In the second half of the nineteenth century, the circulation of cultural goods between Brazil and Europe reached entirely new proportions. This coincided with a demand for better regulation of these exchanges in order to tackle literary piracy. In Portugal and France, there were numerous calls in favour of legalising copyrights and signing diplomatic agreements. These appeals found new echoes in Brazil’s public space as the status of men of letters evolved in that country over time. In addition to the individual and collective actions begun on both sides of the Atlantic since the mid-nineteenth century, the nascent movement of literary clubs (both Brazilian and international) started its own initiatives from the 1880s, aiming to influence the Brazilian public debate and to overcome the reluctance of politicians and the emperor on this topic. Brazil’s participation in the South American Congress of Montevideo (1888–1889) and the signing of the first Luso-Brazilian literary agreement (1889) were a prelude to legal recognition of copyrights (1891 and 1898). Men of letters – acting as journalists, diplomats, politicians or legal experts – largely contributed to this process in Europe and in Brazil.

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