Le commun dans la perspective biographique et la puissance du processus migratoire
Type de matériel :
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S’inspirant de mes recherches avec les périphéries de la ville de Rio de Janeiro –notamment la favela de Mangueira, également connue comme communauté de Mangueira –, ce texte souhaite contribuer aux réflexions sur le commun dans la perspective biographique. Le débat porte sur la richesse des processus migratoires contemporains dans lesquels la résistance en tant que biopuissance tient un rôle indispensable dans la formation de nouvelles subjectivités. Ces processus incessants de déterritorialisation et de reterritorialisation affirment une immanence radicale à travers des modes multiples d’agir et d’être qui manifestent la non-acceptation de la violence des biopouvoirs et affirment la puissance de la vie (biopuissance). Ces modes uniques d’être et d’agir nous sont accessibles à travers notre dispositif de travail, la narration des histoires de vies en commun, que nous considérons comme un mode et un acte de subjectivation politique.
Drawing on my research on the peripheries of the city of Rio de Janeiro -in particular the favela of Mangueira, also known as the community of Mangueira-, this text wishes to contribute to the reflections on the common in the biographical perspective. The discussion focuses on the richness of contemporary migratory processes in which resistance as biopower plays an indispensable role in the formation of new subjectivities. These incessant processes of deterritorialization and reterritorialization affirm a radical immanence through multiple modes of acting and being that manifest the non-acceptance of the violence of biopowers and affirm the power of life (biopower). These unique modes of being and acting are accessible to us through our working device, the narration of life stories in common, which we consider as a mode and an act of political subjectivation.
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