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Le Haut Barrage d’Assouan à l’épreuve de la sécheresse

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 1988. Ressources en ligne : Abrégé : Après huit années de sécheresse dans la vallée du Nil, les autorités égyptiennes ont commencé à s’alarmer : des plans de réduction de la consommation d’eau viennent d’être préparés pour parer à toute éventualité au cas où la situation se prolongerait, tandis que des craintes oubliées depuis longtemps ressurgissent. En construisant, dans les années 60, le Haut barrage d’Assouan, le régime nassérien pensait, grâce à l’immense réserve d’eau du lac Nasser, assurer à l’Egypte la maîtrise totale de ses ressources hydrauliques, quels que soient les variations pluviométriques et les changements politiques survenus dans les pays de l’amont. Il espérait ainsi promouvoir un développement agricole rapide susceptible de rendre l’Egypte auto-suffisante. Vingt-cinq ans après, les espoirs semblent en partie déçus. La sécheresse récente a servi de révélateur : les ressources hydrauliques de l’Egypte sont insuffisantes, et le seront encore plus à l’avenir. Il devient donc urgent, tout en rationalisant l’exploitation de l’eau, de rechercher des apports supplémentaires, qui ne peuvent provenir que du Haut-Nil. Des ouvrages y sont en projet : celui du canal de Jonglei au Soudan, celui du lac Tana en Ethiopie. Mais les pays riverains du Nil sauront-ils s’entendre pour exploiter en commun, et de façon équitable, ces ressources ?
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Après huit années de sécheresse dans la vallée du Nil, les autorités égyptiennes ont commencé à s’alarmer : des plans de réduction de la consommation d’eau viennent d’être préparés pour parer à toute éventualité au cas où la situation se prolongerait, tandis que des craintes oubliées depuis longtemps ressurgissent. En construisant, dans les années 60, le Haut barrage d’Assouan, le régime nassérien pensait, grâce à l’immense réserve d’eau du lac Nasser, assurer à l’Egypte la maîtrise totale de ses ressources hydrauliques, quels que soient les variations pluviométriques et les changements politiques survenus dans les pays de l’amont. Il espérait ainsi promouvoir un développement agricole rapide susceptible de rendre l’Egypte auto-suffisante. Vingt-cinq ans après, les espoirs semblent en partie déçus. La sécheresse récente a servi de révélateur : les ressources hydrauliques de l’Egypte sont insuffisantes, et le seront encore plus à l’avenir. Il devient donc urgent, tout en rationalisant l’exploitation de l’eau, de rechercher des apports supplémentaires, qui ne peuvent provenir que du Haut-Nil. Des ouvrages y sont en projet : celui du canal de Jonglei au Soudan, celui du lac Tana en Ethiopie. Mais les pays riverains du Nil sauront-ils s’entendre pour exploiter en commun, et de façon équitable, ces ressources ?

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