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RésuméLe style de rédaction n’est pas neutre, il traduit le positionnement épistémologique du chercheur. C’est en partant de ce postulat que je me suis interrogé sur la manière dont le style de rédaction du chercheur reflète implicitement une hypothèse sur la nature de la « réalité ». Cette question intéresse tout chercheur souhaitant mettre en adéquation l’articulation ontologie/épistémologie/méthodologie de sa recherche. Les travaux des linguistes et philosophes nous révèlent que certaines structures actuelles de notre langage postulent implicitement une « réalité » indépendante de son auteur. Dès lors, je proposerai dans cet article un style de rédaction tentant de rendre compte de la dépendance du chercheur à la « réalité » retranscrite, et contribuer ainsi aux conditions de réflexion d’un « foisonnement épistémologique ».

Writing style is not neutral, it reflects the researcher’s epistemological position. Based on this premise, I questioned about how the researcher’s writing style reflects an implicit assumption about the nature of « reality ». This question concerns any researcher wishing to match the classic articulation ontology/epistemology/methodology of his research. Researches of linguists and philosophers learn us that some present structures of our language implicitly posit a « reality « independent of their author. Therefore, I propose in this paper a style of writing trying to account for the dependence of the researcher to « reality » transcribed, and thereby contribute to the reflection conditions of a “epistemological expansion”.