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Depuis 2007, l’économie et la population mondiale sont confrontées à une série de crises qui soulignent l’interdépendance systémique des dimensions économiques, sociales et environnementales. Cet article montre que les analyses de la crise actuelle et celle de la mondialisation dominée par le capital financier croisent certaines approches du développement durable. La portée systémique de la crise révèle la convergence des temporalités entre, d’une part, les mécanismes à temps de gestation long qui sont au cœur de la crise écologique et, d’autre part, les rythmes propres de valorisation du capital financier qui accentuent les pressions "court-termistes" et l’irresponsabilité face au futur.