L’examen dermatologique des peaux noires : défis et perspectives pour les médecins généralistes
Type de matériel :
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Les populations à peau noire représentent un pourcentage significatif de la population en France. Les pathologies cutanées sont fréquentes et variées en médecine générale et leur prise en charge nécessite de l’entrainement. Cette étude vise à évaluer, à partir de leurs pratiques, les besoins en termes de connaissances des médecins généralistes en dermatologie sur peau noire. Une enquête quantitative transversale a été menée en ligne. Les résultats révèlent que pour les pathologies les plus fréquentes (dermatite atopique, candidose, psoriasis, gale et pityriasis versicolor), plus de 50 % seulement se sentent confiants dans leur diagnostic. En ce qui concerne les pathologies moins courantes (mélanome et syndrome de Kawasaki), le niveau de certitude diagnostique s’effondre. Cette étude souligne la complexité de l’examen dermatologique des patients à peau noire pour les médecins généralistes. Il est essentiel d’enrichir les programmes de formation initiale et continue pour ces professionnels. Un support numérique diffusé à grande échelle devrait accompagner les médecins.
Black-skinned people make up a significant percentage of the French population. Skin pathologies are frequent and varied in general practice, and their management requires training. The aim of this study was to assess the knowledge needs of general practitioners in black-skin dermatology, based on their own practices. A cross-sectional quantitative survey was conducted online. The results reveal that for the most frequent pathologies (atopic dermatitis, candidiasis, psoriasis, scabies and pityriasis versicolor), only over 50% feel confident in their diagnosis. For less common pathologies (melanoma and Kawasaki syndrome), the level of diagnostic certainty plummets. This study highlights the complexity of the dermatological examination of black-skinned patients for general practitioners. It is essential to enrich initial and continuing training programs for these professionals. Doctors should be supported by a widely distributed digital aid.
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