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L’objet de cet article est de connaître les principaux déterminants de la massification de l’offre de crédits destinée aux femmes des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Dans cette perspective, notre analyse empirique a porté sur des institutions de microfinance (IMF) des 8 pays membres de l'UEMOA sur la période 2002-2017. Les résultats du modèle de panel à effet aléatoire mettent en évidence que les fonds propres ainsi que les subventions reçues par les IMF contribuent à accroître le volume de crédits destiné aux femmes, contrairement aux financements par endettement qui apparaissent sans incidence. De plus, les pays de l’UEMOA gagneraient à revoir leur système de gouvernance, celui-ci ne semblant pas propice à un accroissement de l’offre de crédit destinée aux femmes. Classification JEL : G1

While there has been much research into microfinance, little of it has focused on the main determinants of the massification of the supply of credit for women in countries of the WAEMU. In this context, our empirical analysis focuses on microfinance institutions from eight WAEMU member countries over the period 2002–2017. The results of the random effects model for panel data show that the equity and subsidies received by these institutions contribute to increasing the volume of loans intended for women, unlike debt financing, which appears to have no impact. In addition, WAEMU countries would benefit from reviewing their governance systems as these do not seem conducive to increasing the supply of credit for women.